Je vous invite le temps d’un article à réfléchir et à vous poser la question suivante :

  • Maladie, fatalité ?

La maladie comme la santé font partie de nous.  De même que la vie existe, la mort existe aussi, comme la maladie. Les trois ont chacune leur principe, individuelle et collective pourtant aucune d’entre elles est infinie ou éternelle. Elles ne sont pas moins ou mieux, elles sont. Nous devons apprendre à vivre avec.

–  Suis-je donc obligé(e) de subir la maladie si elle se présente à moi ?

– N’ai-je donc aucun pouvoir, aucune possibilité d’action sur elle ? Est-elle une fatalité ?

Je crois que pour beaucoup de personnes, aujourd’hui encore, la maladie est vue et vécue comme quelque chose qui vous arrive et dont vous ne pouvez rien faire. La seule chose à laquelle vous croyez dans ces moments là c’est en votre médecin. Lui seul peut vous aider, vous sauver et même vous guérir. Il sait combattre la maladie c’est son métier.

  • Prévenir ou guérir ?

Le médecin allopathe est là en effet pour aider le corps à gérer une pathologie ou dérèglement physiologique (organique, hormonale, neurologique etc..). L’idéal serait qu’il vous accompagne à retrouver son homéostasie grâce à des traitements naturels et sans effets secondaires sur l’organisme. Pour autant, il ne sait pas ce que vous vivez et comment vous le vivez surtout. Il ne peut agir que sur une partie de vous car il agit sur ce qu’il voit, sur ce qu’il connaît et sur ce qu’il a appris. Il n’agit donc que sur la manifestation. Cela ne peut pas suffire pour éliminer la cause de cette manifestation, qui de plus, est elle aussi, bien souvent une conséquence d’une cause plus ancienne etc etc…Et ce jusqu’à ce que l’on remonte à la source.

  •  Pourquoi sommes-nous donc malade ?

    bacteria and virus cartoon.

Parce que nous perdons l’équilibre !  notre équilibre intérieur. Cette merveilleuse machine qu’est le corps ne fonctionne pas uniquement de manière autonome et nous ne sommes pas que celui-ci ; heureusement d’ailleurs. Nous n’aurions sinon qu’une vie biologique, primaire et purement animale (dans le sens instinctif bien sûr)….

Nous avons passé ce stade aujourd’hui, nous avons évolué. Evolué biologiquement, neurologiquement. Grâce à la médecine quantique, nous connaissons l’existence de nos autres corps et leurs inter-relations. En nous découvrant, nous apprenons aussi sur la vie, son intelligence, sa logique et ses lois dont la mort et la maladie font partie.

Nous ne devenons pas malade par hasard ou par un seul facteur. Nous « n’attrapons » pas une maladie ou elle ne nous « tombe » pas dessus, comme souvent vous pouvez l’entendre dire ou bien le dites-vous également. La maladie peut être source d’un ensemble de facteurs déclenchant mais elle  vient toujours de nous. Si une bactérie, virus ou microbes pénètrent au sein de notre organisme, c’est que nous avons un terrain propice pour qu’elle germe et se développe.

« La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler à l’essentiel ». Proverbe Tibétain

  • Et le terrain c’est quoi ?

« Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout » reconnu Pasteur à la fin de sa vie, confirmant les travaux d’Antoine Béchamp, docteur en Sciences et chercheur dénigré par Pasteur pour des raisons politiques et de guerres d’égo. Le terrain c’est notre monde intérieur. C’est notre écosystème relié au tout qui ne peut se maintenir en vie et en bonne santé que s’il est nourrit sur ses différents plans : physique, psychique, énergétique et spirituel.

Ce qui est extraordinaire, c’est que tous ces plans sont sensibles à un facteur commun : nos émotions.

La médecine traditionnelle chinoise l’a compris depuis bien longtemps, seulement elle appréhende les émotions sur le plan énergétique en occultant la psyché. Nous, nous traitons la psyché mais sans considérer les conséquences sur le corps etc..Bref, ne serait-il pas temps de replacer la médecine moderne dans un contexte de globalité et cesser de croire que le danger est à l’extérieur ou sur une partie de nous ?

 

  • Nos émotions peuvent-elles influencer notre santé ?

Pas forcément, si nous sommes capables de gérer les différents stress émotionnels qui se présentent à nous. Nous n’aurions sinon pas pu nous adapter à l’évolution de la vie et ses dangers. Ce n’est donc pas le stress en lui-même qui est dangereux pour notre santé mais la manière dont nous allons le vivre. Devant un même événement engendrant un conflit émotionnel intérieur, négatif (inquiétude, peur, colère, angoisse, etc…), chaque personne va réagir en fonction de sa propre perception de la réalité et surtout suivant le sentiment qui aura été engendré par les pensées survenues sur l’instant. Nos émotions, elles, ne surviennent que bien tardivement dans la réaction en chaine adaptative face à une situation stressante. Même si, en premier lieu, ce sont elles que nous percevons par les sensations corporelles qui se déclenchent sans que nous ne puissions les contrôler (Tout au moins quand nous ne sommes pas conscients de leur mécanisme).

  • L’impact des émotions sur notre corps

Savez-vous comment les émotions agissent sur vos différents corps ? Comprenons ensemble  la répercussion biologique d’une émotion face à n’importe quelle situation qui se présente à nous.

Prenons l’exemple d’une personne qui apprend subitement qu’elle va être licenciée :

– Premièrement elle vit l’événement, soit le licenciement.

– Viennent ensuite les pensées. Elles surviennent plus ou moins consciemment et surtout de deux façons :

  • soit positivement, ce qui va se traduire par une attitude neutre ou ressentie comme une nouvelle opportunité d’emploi,
  •  soit négativement, elle va vivre un stress, traduit par la peur de ne plus pouvoir payer ses charges, peur de ne pas retrouver un emploi.

– De ces pensées vont découler un ou des sentiments. Ils sont issus de la pensée, donc porteront la polarité de celle-ci :

  •  Soit positive comme la joie ou l’excitation par exemple (opportunité d’un nouvel emploi),
  • Soit au contraire négative comme la dévalorisation, l’injustice ou encore l’impuissance. Notons que le sentiment va s’enregistrer bien souvent inconsciemment dans notre mémoire émotionnelle.

C’est à ce moment là qu’apparaissent les émotions : c’est à dire les manifestations physiologiques (sueurs froides, nœud dans la gorge, rougeur de la peau, tremblements etc…), conséquences physiologiques du sentiment éprouvé lors de l’événement. Ce sont principalement les émotions que la personne gardera en mémoire. Et c’est le seul appui que nous ayons si nous souhaitons entreprendre un travail thérapeutique pour remonter à la source du trauma. L’émotion devient alors la porte de notre réelle transformation intérieure et la clé vers la guérison sur tous les plans de notre être.

Ceci parce que nous avons un accès pour ramener à la conscience le sentiment négatif enregistré, mais oublié ou occulté (conservé toutefois dans l’inconscient).  Trop difficile à supporter pour notre mental qui cherche, ne l’oubliez pas, à nous protéger.

  • La maladie : une solution  biologique de survie ?

Lorsque nous vivons un événement auquel on ne s’attend pas, que l’on se sent seul face à cette situation, sans pouvoir l’exprimer ou bien sans avoir le sentiment d’être entendu et que surtout nous pensons ne pas avoir de solutions, va s’enchainer une succession de réactions biologiques et symptomatiques entre notre psyché, notre cerveau et nos organes. Ce sont les travaux du Docteur Cancérologue Richard Gere Hamer, dans les années 85, suite au décès accidentel de son fils, qui ont le pu démontrer scientifiquement.

cerveauNous reflétons, en effet,  à travers notre corps et nos organes ce que nous n’avons pu dire ou faire dans une situation conflictuelle vécue. Tout ce qui ne va pas être exprimé va être imprimé dans nos cellules. La relation émotionnelle entre le cerveau et les organes est qualitative et quantitative. Cela s’appelle une onde de choc. Plus le stress ou le conflit sera long ou bien violent et subit,  plus le corps aura besoin de temps de récupération afin d’évacuer ou d’éliminer le stress vécu lors de l’événement. Si ce temps de récupération (ordonné par notre système neuro-végétatif et appelé vagotonie) n’est pas permis au corps pour multiples raisons, nous resterons alors en état de stress (sympathicotonie). Notre cerveau (toujours dans la notion de survie) prendra le relais et trouvera la solution la mieux adaptée pour ramener l’organisme vers un état d’équilibre. Cette phase est nommée par le docteur Hamer, la solution biologique de survie qui se manifeste par la maladie.

 

  • La maladie se fait-elle porteuse d’un message profond ?

Lorsque nous rêvons, nous avons la sensation de vivre réellement l’histoire qui se présente à nous. Parfois, il nous faut même du temps à notre réveil pour prendre conscience que tout ceci n’a rien de réel, et il peut même arriver que nous gardions un sentiment de malaise, d’inquiétude ou de peur durant plusieurs heures. Nous vivons ces sensations parce que notre cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. A partir du moment où nous ressentons corporellement un état émotionnel comme la peur, l’angoisse, la chaleur, le froid, la tristesse, la joie etc.., elle est analysée, décodée et enregistrée dans notre cerveau limbique (la mémoire).

Revenons à notre exemple du licenciement. Si celui-ci est vécu comme une injustice, « impossible d’avaler le morceau », il se peut que la solution biologique de survie se manifeste par un ulcère à l’estomac. La fonction de l’estomac est de pré-digérer les aliments afin qu’ils soient assimilés par l’intestin. Le cerveau va alors ordonner la fabrication de plus d’acide pour faire passer le morceau ! Et ceci tant que la personne ne trouve pas de solution…

Si le licenciement est vécu plutôt comme une crasse, quelque chose d’infect, se sera  l’intestin qui sera alors affecté par une inflammation déclenchant des diarrhées et pouvant aller jusqu’à une maladie de crohn ou un cancer suivant la résolution du conflit ou non.

C’est en ce sens que l’on peut dire que la maladie nous révèle nos conflits non résolus.  Elle nous révèle également que quelque chose en nous n’est pas en équation avec tout notre être, notre essentiel. Décoder les messages de notre corps et surtout remonter à la source de la maladie permet de comprendre nos fonctionnements intérieurs, de les transformer pour générer des pensées positives pour notre santé et notre évolution. La maladie peut alors nous aider à poser des actes et trouver des solutions là où nous pensions ne pas en avoir.

Il est indispensable dans un parcours de guérison de se reconnecter à cet essentiel qu’est la vie. Éliminer nos émotions négatives fait partie de ce chemin vers la guérison qui deviendra alors une opportunité de changement et non plus un combat contre nous-mêmes, puisque la maladie fait partie de nous.

C’est toute l’importance et la différence entre une thérapie psycho-émotionnelle et une thérapie classique. Le but de celle-ci étant d’accompagner la personne vers une guérison globale corps /esprit et permettre ainsi de générer un état d’être harmonieux, créatif, durable et conscient de son potentiel intérieur.

En savoir plus : Rendez-vous sur notre site Émergence et Conscience.

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