Le kuzu, fécule d’une blancheur très pure est une plante à découvrir aussi bien pour ses pouvoirs liants que pour ses vertus médicinales.

• Connaissez-vous la plante KUZU ? Et plus particulièrement l’utilisation de ses racines en cuisine mais aussi en pharmacopée ?

Pour ma part, je l’expérimente depuis peu en fait. Son prix étant un peu élevé, je ne m’étais pas attardée sur l’utilisation de cette fécule si fine originaire d’Asie. Recherchant toutefois à minimiser les farines pour épaissir certaines préparations et voulant remplacer l’Arrow-root, qui n’a que des valeurs culinaires et non médicinales, j’ai enfin trouvé le KUZU.

 

La plante KUZU

Elle appartient à la famille des papilionacés. Elle pousse naturellement dans les hautes montages du Japon. On la trouve également dans les plaines et dans différents pays d’Asie comme la Chine, le Cambodge, mais aussi les Philippines et  l’Inde.

La fécule est extraite de la racine. Cette variété d’amidon est utilisée comme gélifiant ou épaississant dans la préparation de boissons, sauces ou certains plats asiatiques. En Asie, elle fait partie de la pharmacopée macrobiotique.

• Ses propriétés nutritionnelles

Elle fournit des glucides, des fibres, des minéraux et des flavonoïdes. Par exemple pour les minéraux, pour 100g, elle contient :

• Calcium : 17 mg
• Phosphore : 10 mg
• Sodium : 2 mg
• Fer : 2 mg

• Ses propriétés médicinales

Elles sont nombreuses. Considérée comme anti-inflammatoire et anti-microbiennes de par les isoflavones qu’elle contient. elle régule les fonctions intestinales, en améliore la flore. Elle est indiquée pour les diarrhées, spasmes et paresse du péristaltisme.

Soulage les maux d’estomac, stoppe la gastro-entérite, agit sur les maux de tête, abaisse la température. Excellente pour le rhume (à consommer sous forme de thé, mélanger à de l’eau, bouillie et additionnée d’un peu de soja Tamari).

Elle Combat la fatigue, redonne vitalité et tonus. A des effets sur les migraines, céphalées, acouphènes et vertiges.

 

Et en cuisine

Son pouvoir épaississant en fait un excellent liant naturel. Sans saveur et de texture gélatineuse une fois diluée et chauffée, elle est parfaitement adaptée pour les sauces, épaissir certaines garnitures (tartes, flans etc…). C’est une fécule sans gluten.

En fait ce qui m’a poussé à utiliser cette fécule, c’est la confection de galettes. J’utilise souvent les restes de céréales (riz, millet, quinoa…), que j’agrémente de condiments et de légumes rappées (carottes, fenouil, navets par exemple pour la saison de l’hiver). J’ajoute un œuf (pour la moitié d’un plat de reste de riz), des épices suivant mon envie (cumin, curcuma, curry, tabasco…), et le tour est joué.

Reste que côté cuisson, c’était souvent la galère !

En ajoutant une demi tasse  de KUZU. J’ai obtenu des galettes d’une jolie forme ovale, de couleurs dorées et en plus croustillantes à souhait. C’est le petit plus des facultés du KUZU. Son apport permet de supprimer les œufs (pour ceux qui n’en consomment pas).  C’est promis, je mettrai prochainement une photo sur notre page FB de notre prochaine réalisation de galettes.

• Préparation du KUZU

Mélangez le KUZU avec un peu d’eau ou du bouillon froid. Diluez et ajouter à votre préparation. Laisse mijoter deux minutes avant d’éteindre le feu (pour l’épaississement des sauces). Pour indication, une cuillère à café de KUZU équivaut à deux cuillères de farine de blé.

 

 

 

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