L’alimentation vivante

 

  • Pourquoi est-il important de manger sainement ?
  •  En quoi l’alimentation a des répercussions sur la santé ?
  •  Quelle est la différence entre une bonne, moins bonne et même mauvaise alimentation ?
  • Doit-on attendre d’être malade ou vouloir faire un régime pour changer son alimentation ?

 

Notre mode de vie actuel nous laisse à penser que nous n’avons plus le temps et peut-être plus l’envie de s’intéresser à ce que nous mettons dans notre assiette, de passer du temps dans la cuisine, de manger varié et frais.

Notre temps est « compté », il nous faut courir, courir et courir encore…

De ce fait, lorsque vient le moment de passer à table, l’énergie et le temps ne sont plus là pour nous épauler à préparer un repas simple, délicieux et de surcroît riche en nutriments vivants et en apports énergétiques. Pourtant c’est l’un des principaux besoins de tout être vivant pour recharger ses batteries et se maintenir en bonne santé physique, psychique et spirituelle*.

 

  •     L’importance de manger sainement 

Tout au long de notre vie, nous passons par différentes étapes de changement. La petite enfance est la phase la plus importante du développement général d’un bout à l’autre de notre existence. Survient ensuite la phase de l’adolescence, où les jeunes sont débordants d’énergies. A l’âge adulte, chacun utilise et conserve plus ou moins son potentiel santé en fonction de son mode de vie et de ses croyances éducatives et culturels. Enfin, vient doucement l’âge de la vieillesse, elle sera vécue de manière très différente suivant si l’on aura su ou pas conserver son capital énergétique santé sur tous les plans de son être.

De toute façon, à chacune de ses étapes, l’alimentation aura une place prépondérante pour pouvoir les apprécier et les vivre de manières optimales dans les tous les domaines de notre vie.

 

  •     L’alimentation et ses répercussions sur la santé 

 

« Que ton alimentation soit ta seule médecine» Hippocrate.

Ma conviction pour une nourriture saine correspond au sermon d’Hippocrate et à diverses de ces citations. Malheureusement, très peu de médecins et même  de nutritionnistes aujourd’hui tiennent compte de l’hygiène de vie de leurs patients en raison bien souvent d’une vision purement scientifique et peu évoluée des cours suivis en médecine et  qui plus est sont bien loin de notre alimentation originelle.  La médecine moderne intervient sur les conséquences des maladies et non leurs causes.

Même si la maladie n’est pas un facteur d’une seule et même cause et qu’il est nécessaire pour cela de prendre en considération la personne dans sa globalité (corps, esprit et énergie), la nourriture et les émotions sont prioritaires sur l’état de santé générale. Nous porterons toutefois notre attention ici, que sur l’alimentation. Étant étroitement liée à nos états émotionnels, s’intéresser à son alimentation c’est déjà prendre soin de soi émotionnellement. Nos réflexes ou mauvaises habitudes alimentaires sont au delà de nos modes éducatifs des substituts et/ou pansements au stress et chocs émotionnels non maîtrisés.

L'évolution de l'homme.

L’évolution de l’homme.

On parle d’alimentation originelle car elle s’appuie sur le mode alimentaire ancestrale avant même l’homo sapiens. L’homme de cette époque était un nomade et était cueilleur et chasseur. Il consommait donc principalement des céréales et légumes sauvages, des fruits, du miel, du poisson, des œufs et de la viande. Le seul lait que buvait l’humain était celui de sa mère durant la toute petite enfance. Au cours des siècles et de l’évolution de l’homme son alimentation s’est peu à peu transformée. Ce n’est toutefois qu’à partir du XXème siècle, avec l’apparition de l’agroalimentaire, que beaucoup de changements se sont réalisés.

Les plus importants sont la préparation des huiles et l’introduction de produits nocifs dans l’organisme des animaux d’élevage. Mais également, des méthodes redoutables et dangereuses ont été développées pour accélérer la croissance animale et la culture végétale au détriment du respect de la vie animale, de la nature et de la santé des consommateurs.

Les profits financiers qu’en retirent l’industrie alimentaire ainsi que les lobbies pharmaceutiques malgré les conséquences ravageuses de ces modes de cultures et élevages irraisonnés, restent prioritaires aujourd’hui. Malgré la parfaite connaissance des gouvernements sur les dangers de ceux-ci et sur les désastres planétaires engendrés, rien n’est mis en place pour revenir à un mode de vie dont la priorité serait le vivant et le sacré de la vie. Il appartient donc à chacun de nous d’en prendre conscience et de devenir responsable dans nos choix et actes quotidiens.

  • Les différences majeures entre l’alimentation ancestrale et celle de notre monde moderne sont
  •  La consommation de céréales domestiques et génétiquement modifiées
  • La consommation de laits animaux et de tous leurs dérivés
  • La cuisson de nombreuses substances, qui plus est à très hautes températures
  • La préparation des huiles
  • La pollution alimentaire
  • Les carences vitaminiques et minérales par une consommation d’aliments morts et conditionnés

(Source d’information L’alimentation ou la troisième médecine – Jean Seignalet).

Nous sommes de grands consommateurs de blé. Même si le riz arrive juste derrière lui, la céréale de blé est la plus cultivée dans le monde aujourd’hui. Apparu il y a plus de 10 000 ans sous l’appellation « petit épeautre », cette céréale a subi au cours de l’évolution de l’agriculture une transformation importante et rapide. La modification de certaines protéines est telle que notre organisme n’a pas pu s’adapter à ce changement. Résultat, de plus en plus de personnes souffrent d’allergies, d’intolérances alimentaires et autres maladies plus ou moins graves comme la maladie de Crohn, la spondylarthrite ankylosante, les douleurs articulaires etc..

Certaines études médicales démontrent la relation entre l’alimentation (blé, gluten, sucres rapides) et certaines maladies infantiles comme l’hyperactivité, l’autisme, l’anxiété…

Bien entendu, l’alimentation n’est pas seule cause de la maladie, mais elle peut soit permettre de mieux supporter ou même soulager les symptômes de la maladie, voir même contribuer à la disparition totale de ceux-ci soit en prévenir l’apparition.

Beaucoup de céréales autre que le blé font également partie de notre alimentation comme l’orge, le seigle, l’avoine ,le kamut ou encore l’épeautre et toutes contiennent du gluten. Difficile de s’en passer en consommant une alimentation industrielle et classique puisque elles constituent la base de notre alimentation : pâtes, pain, pizzas, pâtisseries, sauces, conserves et bien entendu tous les plats préparés. L’agro-alimentaire a réussi à obtenir une farine qui permet par exemple de confectionner un pain aéré, moelleux à un moindre coût de fabrication pour un prix de vente toujours plus élevé.

Ces farines contiennent toutes plus ou moins une protéine appelée gluten, qui à l’origine était assimilable par l’organisme en l’occurrence notre intestin grêle. Seulement, la modification génétique de celle-ci par les croisements des différents blés a fait qu’elle est devenue irritante pour notre côlon, provoque des réactions inflammatoires douloureuses et une fatigue constante. Notre système digestif ne peut absorber cette molécule  et se trouve donc perturbé, rappelons que nous utilisons jusqu’à environ 40% de notre énergie pour la digestion.

L’effort, que nos organes comme le foie, le pancréas, l’intestin grêle en autres produisent pour assimiler ces protéines a une répercussion logique sur notre santé. Notre système immunitaire est le premier concerné

Douleurs chroniques

Douleurs chroniques

car sensible aux perturbations chimiques et sensoriels, il en résulte alors toute la panoplie des « petits bobos » quotidiens et chroniques comme les rhumes, rhinites, angines, bronchite etc…

Le blé n’est pas seul en cause, c’est la même chose pour les protéines des laits animaux, ainsi que tous les sucres rapides introduits systématiquement dans les boissons, biscuits et plats prêt à consommer.

Le mode de cuisson vient compléter le tableau. Tout apport de chaleur contribue à une modification moléculaire de l’aliment plus ou moins conséquent sur ses propriétés chimiques. Bien que nécessaire pour diverses raisons :

  • Favoriser l’assimilation et la digestion
  • Donner une texture et/ou un goût différents
  • Permettre une meilleure conservation
  • Détruire certains micro-organismes et assurer une meilleure hygiène alimentaire.

La cuisson toutefois n’est pas sans conséquences sur notre santé. Trop forte, trop rapides ou à l’inverse prolongée elle va avoir une action sur la transformation moléculaire. Ces modifications n’existant pas de manière naturelle, notre organisme va devoir s’adapter à ces réactions chimiques. Dans certains cas, elles peuvent devenir toxiques et/ou cancérigènes. Tous ces facteurs vont finir par fragiliser notre système digestif et les molécules des différents aliments consommés vont alors traverser les parois des intestins pour s’introduire dans le sang engendrant toute une myriade de symptômes du plus bénins, maux de tête, au plus graves comme les cancers par exemple.

 

  •     Comment faire la différence entre une bonne et mauvaise alimentation ?

Il est à l’évidence que tout produit vivant modifié génétiquement et dans ses composants ne peut être reconnu comme bon pour notre organisme car celui-ci ne possède pas dans sa mémoire cellulaire les données pour le reconnaître. S’il ne peut le reconnaître, il ne peut donc l’assimiler et en retirer les nutriments nécessaires à sa santé. Il va mettre en place tout un processus d’adaptation pour continuer malgré tout à survivre et déclencher des réactions physiologiques pour passer un message à notre cerveau. Reste à considérer ses signaux, soit les symptômes physiques comme une opportunité nous invitant à prendre conscience que nous devons changer quelque chose dans notre manière de nous nourrir et de penser.

Prenons l’exemple de la voiture, pour que celle-ci soit fonctionnelle et reste performante le plus longtemps possible, il va vous falloir effectuer une série d’entretiens réguliers avec des produits et accessoires de qualité et en parfaite correspondance avec le type de véhicule choisi.

Qu’arrivera t’il si vous ne faites pas cela ?

Au début, vous ne vous apercevrez de rien, mais petit à petit des signaux d’alarme vont se déclencher sur votre tableau de bord. Si vous les ignorez et que vous continuiez à utiliser votre voiture ainsi, il se peut que là encore vous puissiez faire quelques milliers de kilomètres sans problèmes particuliers. Ou bien des signaux plus importants vont se manifester comme un démarrage difficile, de la consommation exagérée d’huiles moteur ou que sais-je…

Quoiqu’il en soit, à un moment, celle-ci déclarera forfait et en plus de l’entretien demandé par le voyant sur le tableau de bord allumé au départ, il est fort probable que vous vous retrouviez avec des frais annexes de réparation non souhaités et onéreux pour votre bourse ou bien tomber en panne sur le bord de la route au moment où vous vous y attendez le moins.

Et bien, il en va de même pour notre véhicule terrestre. A la différence toutefois que celui-ci, vous l’aviez choisi avant votre arrivée et devrez le garder jusqu’au bout de votre voyage. Vous aurez l’occasion de pouvoir le réparer parfois, de changer même quelques pièces et en bonus en enlever ! Mais si vous persistez à ne pas voir les signaux d’alarmes sur votre corps physique, il se peut qu’il ne puisse vous mener là où vous aviez choisi de l’amener au départ et qu’il tombe de plus en panne au moment où vous vous y attendez le moins…

 

Récapitulons la différence entre une bonne et mauvaise alimentation

ALIMENTS DÉCONSEILLÉS                        ALIMENTS CONSEILLÉS

Les laits animaux                                                    Les laits végétaux                        

Lait de vache/chèvre/brebis…                            Lait de riz, amandes, coco etc..

Et ses dérivés :                                                        Crème de riz, amandes etc..

Fromages                                                                Purée d’oléagineux

Beurre                                                                     Yaourts au soja nature et aromatisés

Crème fraiche

Glaces

Yaourts…

Les céréales mutées                                               Céréales non mutées

Les farines                                                                Les farines 

Blé, Orge, Kamut, Avoine, Seigle,                      Riz, Châtaigne, Quinoa

Grand Epeautre                                                     Manioc, Pois chiche, Sarrazin…

Tous les produits à base                                       Tous les produits à base

 de ces céréales :                                                    de ces céréales :

Pains, biscottes, pâtisseries,                               Pains, pâtisseries, pizzas etc

 pizzas, pâtes, plats cuisinés etc…                     Pâtes de riz ou sarrazin

                                                                                  Galettes de riz, Pain des fleurs châtaigne, sarrazin etc..

La cuisson à haute température                        La cuisson douce 

 supérieure à 110° :                                                  Cuisson vapeur

Les barbecues, four, plancha, friteuses etc…     Cuisson à l’étouffée

                                                                                      A chaque repas des aliments crus

Les huiles raffinées,                                          Les huiles non raffinées

chauffées à haute température                            à première pression à froid et de culture

ayant subits des traitements                                biologique

chimiques

Sucres et sels raffinés                                         Sucres et sels non raffinés 

les produits pollués                                      Consommer le plus d’aliments naturels

                                                                                Culture biologique et raisonnée

                                                                               Animaux d’élevage en pleine nature

                                                                            Poissons sauvages

assiette de fruits - emergence-conscience

assiette de fruits – emergence-conscience

Pour compléter ce tableau, notez que tous les fruits et légumes sont recommandés,  l’idéal étant de respecter les saisons afin de pouvoir se ravitailler localement et faire le plein de vitamines.

Les légumineuses (légumes secs) ont leur place de manière régulière mais non systématique.

Toutes les viandes, poissons et œufs peuvent être consommés en veillant bien sûr à leur cuisson et si possible le plus souvent cru.

Malgré le large choix d’aliments et la multitude de possibilités à les cuisiner associés ou non, cela peut sembler compliqué et perturbant de s’alimenter « autrement ».

Déjà parce que l’on change d’habitudes. Or l’humain est fait ainsi, il aime être rassuré, son mental lui fait croire qu’il est bon de conserver des automatismes.

Seulement, à vouloir être en perpétuelles sécurité et tranquillité, chacun de nous en perd son autonomie, sa part de responsabilité et surtout l’opportunité de découvrir de nouvelles expériences riches de sens quelque en soit le résultat.

N’avez-vous jamais vécu un changement dans votre vie que vous n’aviez peut-être pas réellement décidé au départ, ne serait-ce que par facilité ou peur, mais une fois le pas fait, vous êtes-vous entendu dire : « Mais pourquoi n’ais-je pas fait cela plus tôt ? » ou bien « Si j’avais su… ».

 

  •  Doit-on attendre d’être malade ou vouloir faire un régime pour changer son alimentation ?

 Bien sûr que non. Pourtant, c’est bien souvent lorsque nous  sommes au pied  du mur, que nous agissons. Lorsque la vie vient nous éprouver, qu’elle nous présente une situation que nous ne désirions pas ou que nous vivons comme une fatalité, que se réveille une petite voix intérieure qui nous propulse vers l’avant.

Et c’est une bonne chose…

Nous parlons de régime soit par la maladie soit pour une question de paraître. Certaines maladies ou traitements pour combattre celle-ci nécessitent de contrarier nos habitudes et de modifier notre alimentation afin d’aider notre corps à retrouver la santé.

Notre alimentation moderne, regorge de gluten et de sucres rapides qui nous font prendre du poids. Aujourd’hui, même les enfants ne sont pas épargnés et de plus en plus souffrent d’obésités et de maladies à cause de cette alimentation industrielle et non adaptée à nos réels besoins.

La solution pour beaucoup est alors d’entreprendre un régime. Soit établi par soi-même soit accompagné par un professionnel de la santé ou de la nutrition.  Malheureusement, ce secteur n’exclut pas le mensonge, le profit et même l’ignorance au détriment de la personne consultante.

Résultat, entre les régimes hyper protéinés, ravageurs pour notre colon et responsables aujourd’hui de beaucoup de cancers et ceux proposés jusque dans les magasines accompagnés de belles photo plus culpabilisantes les unes que les autres, rien ne change réellement.

Quelques kilos perdus, mais à quel prix et pour combien de temps surtout ?

Sans parler de la culpabilité et de la frustration vécues durant les semaines et/ou les mois « à tenir » pour obtenir les résultats souhaités…

 Une fois le quotidien reprenant son chemin, votre corps a vite fait de reposer ses marques et surtout se chargera de stocker tout ce qui passe en lui, au cas où il vous prendrait l’idée de lui faire vivre de nouveau cette expérience bien douloureuse pour lui et dénué de sens biologique.

 Si on devait parler régime, ce serait pour adopter un type de régime alimentaire adapté et bénéfique sur le long terme pour tout notre être.

L’alimentation originelle est un régime constitué d’une alimentation vivante, saine et adaptée à notre organisme.

Elle a fait ses preuves même dans le monde sportif, où le corps est parfois sollicité de manière intensive et sur de longues durées.

  • Ce qui importe le plus dans les critères de réussite pour un sportif ce sont trois critères
    Sportif

    Sportif


–    Ses entrainements

–    Son alimentation

–    Ses temps de repos

 Ce type d’alimentation accroit nos performances physiques et psychiques, nous maintient en bonne santé et nous permet en plus de reprendre possession de celle-ci en réduisant le besoin d’énergie pour éliminer toxiques et déchets non assimilables.

 Cela nous demande en effet, de faire des choix conscients, de s’affirmer sur ce que l’on veut et ne veut plus, d’être capable de se différencier mais pour une bonne cause et enfin de devenir co-acteur du changement écologique planétaire.

 Personne ne peut faire à notre place, ni nous guérir, ni nous apporter le bonheur, l’argent ou que sais-je encore, si nous-mêmes ne le décidons pas consciemment. Nous avons perdu nos instincts, notre faculté à choisir de manière autonome et volontaire pour gagner en facilité et plaisirs. Mais tout ceci n’est qu’illusion car ils ont crée en nous des peurs et des dépendances dont une minorité en tire profit aujourd’hui. Même la santé rapporte de l’argent.

 L’alimentation peut être une voie de changement bien plus importante qu’on ne peut le penser. N’oubliez pas, nos pensées et nos émotions influent sur notre manière de s’alimenter et vice-versa. L’un nourrissant l’autre, on a tout à gagner de prendre soin de soi et la seule chose que vous risquez est de vous prendre au jeu en prenant plaisir à préparer et consommer une cuisine simple, rapide et énergétique.

A vos fourneaux…basse température !!!

  

*La spiritualité ne fait partie d’aucune doctrine, religion ou idéologie sectaire. Le spirituel est une manière d’aborder ce que l’on vit et ce que l’on apprend. C’est simplement aller au delà de ce que l’on connaît, aller chercher des réponses autres que celles données par nos croyances et modes culturels. C’est s’ouvrir à un autre mode de réflexion qui amène vers une conscience plus élevée et une ouverture d’esprit qui nous enrichit intellectuellement, émotionnellement et spirituellement.

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